Les 12es jeux Africains de la jeunesse ont pris fin le 31 août dernier au Maroc. La Guinée y était représentée par douze fédérations sportives nationales qui sortent de ce rendez-vous continental avec presque main vide, soit un bilan plus défavorable qu’on qualifié même d’être mitigé. Parmi elles, seule la fédération de lutte a pu décrocher une médaille de Bronze. Cette dernière a été remportée grâce aux efforts de la lutteuse Fatoumata Yarie Camara, qui de surcroît se taille une place qualificative parmi les 287 qualifiés aux prochains jeux olympiques de Tokyo 2020. Après la lutte, la fédération de handball, qui a d’ailleurs était la seule à avoir représenté la Guinée en tant que discipline collective avec deux équipes (Homme et Dame). Au finish, les nounous ont échoué en demi-finale et se sont classées quatrième dans leur discipline dans la série féminine. Quant aux hommes, ils se pointés au septième rang. Un parcours dit-on acceptable, aux yeux des observateurs.
Par contre, les dix autres fédérations sportives n’ont en effet, peut être, été au Maroc que pour y faire le tourisme sous le manteau de sportif qui ne remporte pas de trophée. Ce qui est dommageable !
Alors pour évoquer ce bilan mitigé pour le sport guinéen et ses encadreurs qui ont encore du pain sur la planche pour rehausser le niveau de leurs compétiteurs, nous avons rencontré ce jeudi 05 septembre 2019, Elhadji Daouda Ben Nassoko – secrétaire Général du Comité olympique national et sportif guinéen, à son bureau sis dans l’enceinte du stade du 28 septembre de Conakry. À l’occasion, notre interlocuteur a ouvert son cœur et n’a pas mâché ses mots pour énumérer, selon lui, les points qui freinent encore l’aspect bons résultats pour nos athlètes dans les compétitions auxquelles ils participent.
Bonne lecture.