Bachir Bella Diallo, international guinéen et joueur du club SLAC souhaite qu’un comité de normalisation soit installé pour gérer la crise qui mine la fédération guinéenne de basketball. Il l’a dit dimanche 26 Juin 2022 dans l’émission « Sweet And sport » chez nos confrères du groupe Hadafo média.
Ce joueur de la balle orange estime que le bicéphalisme auquel est confronté la fédération guinéenne de basketball entre le camp du président en exercice Sakoba Kéita qui est à son 3e mandat et celui d’Amadou Tafsir Camara, ne peut pas être résolu tant qu’on continuera à parler des deux.
« Aujourd’hui la balle est arrêtée et rien ne va. Cela ne fera pas notre affaire. C’est bien de jouer à l’international mais si on n’est pas d’accord entre nous, il sera difficile de produire de résultats. Aujourd’hui la crise est très profonde et l’heure n’est plus à parler de tel article ou tel autre article. Là il faut nettoyer parce que nous ne voulons plus gérer ce basketball avec de la haine avec la chasse aux sorcières. Donc c’est ce qui risque d’arriver si les deux camps là ne se mettent pas ensemble. Pour avoir la légitimité, il faut déjà avoir le respect et la considération des pratiquants. Je ne dis pas qu’ils ne méritent pas de diriger ce basket, je dis juste il faut sortir la poubelle, la vider et revenir sur de nouvelles bases sans pour autant gâcher ce qui a été déjà fait », dit l’invité de nos confrères.
Poursuivant son intervention, Bella Diallo dit être déçu de l’ancien bureau du comité olympique dirigé par maître Naby Camara. Qui, selon lui, n’a pas joué son rôle dans cette crise née du non respect d’un article des statuts de la fédération guinéenne de basketball qui interdisait un 3e mandat.
« Je ne dis pas que je n’ai pas confiance au Comité, mais j’ai été déçu de lui. Car c’est l’une des plus grandes déceptions que j’ai eues lors de ma médiation. Quand nous sommes allés voir l’ancien bureau, le bureau a été clair en nous disant certaines vérités. Il y a eu un rapport du comité olympique envoyé à la fédération internationale qui disait qu’il faut respecter le statut de 2011. Et quelques mois après il change de discours. Et aujourd’hui il faut reconnaître que celui qui été élu président du comité olympique, était secrétaire général de l’ancien bureau. Et si aujourd’hui il revient se contredire il y a problème. Donc puisque la place du Comité dans cette crise est très importante, nous demandons à ce que le comité face très attention à ses sorties médiatiques, car ça y va dans son intérêt. Quand vous êtes garant des textes, vous devriez être très exemplaires », a fait remarquer Bachir Bella Diallo, dont les propos sont retranscrits par la rédaction d’Africasport.org
Kaba Kouyaté