Depuis que la CAF a annoncé en début de cette semaine via son média digital que la finale de la Ligue des champions de l’édition 2021-22 va se disputer au Maroc, des voix se sont levées dans le milieu du football Egyptien pour contester la décision de l’organisation panafricaine du ballon rond. Le club cairote d’Al Alhy conteste cette décision de l’instance faîtière du football africain de faire jouer la finale de la compétition à Casablanca.
Sans surprise, cette décision n’est pas du goût d’Al Ahly, qui devrait sauf changement probable de dernière heure affronter les Marocains du Wydad Casablanca en finale de la compétition reine des clubs en Afrique.
Pour empêcher ce choix de la CAF, le club double champion d’Afrique en titre a officiellement annoncé qu’il saisira le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour contester la présente décision prise par la confédération africaine de football.
«Al Ahly a décidé de présenter un recours au TAS contre la décision de la CAF de ne pas organiser la finale de la Ligue des champions CAF 2022 dans un lieu neutre, en dehors des pays des quatre demi-finalistes, en plus d’autres violations qui ne répondent pas à la charte olympique, aux règlements de la FIFA et de la CAF», a dénoncé le double tenant du titre à travers un communiqué, selon Afriquefootball.
« Le club a déjà demandé à la CAF de jouer le match dans un lieu neutre et fera appel de la décision de la CAF, en demandant au TAS de résoudre la situation avant la finale de la compétition (le 30 mai, ndlr). De plus, Al Ahly espère que la CAF aura à cœur de ne pas entraver la justice et qu’elle fournira au TAS tous les documents requis qui aideront à obtenir justice. La décision d’Al Ahly de faire appel au TAS est intervenue après que la CAF ait pris la décision d’organiser la finale de la Ligue des champions au même endroit pour la deuxième saison consécutive», font remarquer les Diables Rouges. «Cette décision donnera l’avantage du terrain à une certaine équipe qui jouera à domicile devant ses fans en plus de violer d’autres lois et règlements. La CAF a déclaré que sa décision était basée sur le fait qu’il n’y avait qu’une seule offre disponible pour accueillir le match, sans donner d’explication adéquate sur les raisons du retrait de l’autre offre (sénégalaise, ndlr).»
Alseny Baldé