Dans le cadre du renforcement des liens de la communauté guinéenne résidant en Belgique, plusieurs structures de la place organisent des activités sportives et culturelles.
Un des organisateurs de ces évènements a accordé un entretien à notre correspondant en Europe pour parler des bien-fondés de ces organisations à la fois sportive et culturelle.
Bonne lecture
– Présentez-vous à nos lecteurs ?
Je suis Thierno Barry, natif de Boké précisément à Sangarédi où j’ai fait mes études primaires et secondaires. Par la suite je suis parti en Ukraine pour mes études universitaires qui ont été sanctionnées par un master en gestion et marketing. Et depuis 2010, je réside en Belgique.
– Vous êtes très dynamique au sein de la communauté guinéenne vivant en Belgique via le sport notamment, est ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ?
Thierno Barry : De façon générale, je fais la couverture de plusieurs évènements sportifs et culturels un peu partout en Europe. Alors le premier événement que j’ai narré c’est celui de Mahdi de Bruxelles qui est sa 9e édition aujourd’hui. Par la suite, j’ai commencé à couvrir les événements de Guinée-sports-plus, une structure qui existe depuis plus de 20 ans.
– Le football est souvent considéré un comme symbole d’unité, est-ce que vous avez l’impression que ces différents tournois permettent de rapprocher les guinéens ?
Thierno Barry : Tout à fait, d’abord ce n’est pas seulement le football, il y aussi le partage de culture par la musique et la nourriture pour symboliser tout ça et cet ensemble permet de se sentir comme si on était dans un stade guinéen. En plus, il y a plusieurs compatriotes qui viennent des États-Unis, du Canada pour assister à ces évènements.
– Les autorités guinéennes de Belgique vous assistent-elles pour l’organisation de ces différentes activités ?
Thierno Barry : Effectivement, il y a à la fois un soutien financier et logistique de la part de notre représentation diplomatique. Ils nous soutiennent aussi par les présences physiques, si madame Doukouré (ambassadrice) ne peut être présente, alors elle se fait représenter par une forte délégation
J’aimerai ajouter qu’en plus de des autorités d’ici, celles de Conakry via notamment le ministère des sports sont aussi souvent de la partie.
– Pour terminer cet entretien monsieur Thierno Barry, quel est votre regard par rapport à l’équipe nationale guinéenne ?
Thierno Barry : Dans l’ensemble, on a une très bonne équipe, ce n’est que mon avis, mais je pense que le sily a besoin d’un entraîneur avec plus d’expériences. Kaba Diawara n’a pas encore le niveau, les derniers matches de l’équipe face à l’Algérie ou encore le Mozambique le démontrent clairement. On ne peut continuer à expérimenter de nouveau système à chaque match car les joueurs ont besoin d’une certaine stabilité pour s’épanouir.
Et je terminerai par vous remercier vous et vos différents abonnés et lecteurs de l’intérêt que vous accordez aux différents événements.
A. Diouma Bah correspondant d’Africasport.org depuis la Belgique