La première édition du championnat des jeunes U17, appelée phase pilote, vient de s’achever en Guinée. L’équipe de L’AS Kaloum termine à la première place du podium, suivi de la SAG de Siguiri et du Hafia FC. Respectivement aux 2e et 3e places.
C’est une initiative de l’actuelle bureau exécutif de la fédération guinéenne de football – à sa tête Aboubacar Dinah Sampil.
Cette phase pilote n’aura connu qu’11 journées de compétition entre les équipes jeunes des 14 clubs de la Ligue 1. Cela, alors qu’il était prévu de disputer 13 journées compte tenu des circonstances, indiquait le président de la Ligue Pro dans une interview accordée au quotidien généraliste Mediaguinee.
Même si cette édition d’entrée n’aura pas connu tant d’engouement en raison des manquements d’ordre sportif, le championnat des jeunes, en passant la constitution d’une équipe de la catégorie, est désormais un des critères à satisfaire dans la procédure de l’octroi de licence pro clubs pour la saison prochaine.
« Ce qu’il faut savoir, c’est que dorénavant pour participer aux compétitions organisées par la CAF, mais aussi par la FEGUIFOOT, les clubs devront satisfaire aux critères d’octroi de licence pro. Un de ces critères est celui d’avoir des équipes jeunes. La CAF a élaboré 23 critères à respecter et qui sont repartis en critères sportifs, d’infrastructures, Ressources humaines c’est-à-dire administratifs, juridiques etc », a expliqué le président de la LGFP, Lucien Bendou Guilao, à Mediaguinee.
Cette disposition a pour « vocation d’améliorer à plus ou moins long terme la qualité des compétitions nationales et Africaines. Il est évident que plus nous avons des clubs de qualité, plus les compétitions sont de qualité et plus les équipes nationales sont fortes et compétitives », ajoute le patron de la LGFP.
Il renchérit que « Le système d’octroi de licence club pro est une démarche qualité dotée d’immenses possibilités, les clubs doivent s’en imprégner parce que la CAF fera tout pour s’assurer qu’un minimum de normes est assurée par les clubs qui participent aux compétitions nationales et Africaines. Tous les 54 pays membres de la CAF sont concernés et ça bouge de partout, en Mauritanie, en RDC, au Cameroun, en Côte d’Ivoire et j’en passe. Il n’y a aucune raison que ça ne bouge pas en Guinée et d’ailleurs depuis un certain temps nous sommes en action ».
Cette première édition a connu des manquements dont le plus notable est le fait de ne pas déterminer l’âge réel des joueurs à travers le test IRM.
Toutefois, il y a des mérites qu’il faut apprécier. C’est le fait par exemple de permettre aux jeunes d’avoir une compétition afin de pouvoir jouer jusqu’à 11 journées. Aussi la « facilité » de faire la sélection pour le sélectionneur de l’équipe U17 en vue des éliminatoires de la CAN de la catégorie. La constitution d’une base de données pour la direction technique nationale et de la fédération guinéenne de football. On présume que ce dernier point aura fait.
L’espoir reste grand que la fédération guinéenne de football qui pilote cette belle initiative et la Ligue pro s’impliqueront davantage afin d’aider les clubs concernés à constituer leur équipe U17.