La Guinée est désormais relancée dans la course à la qualification pour la CAN 2025. Le Syli National a brillamment redressé la barre après un début de campagne difficile marqué par deux défaites consécutives.
Après avoir perdu face à la RDC (1-0) puis à la Tanzanie (1-2), sous la direction d’un comité directoire dirigé par Charly Paquillé, la Guinée a pu compter sur le retour de Michel Dussuyer. Le technicien français, revenu à la tête du Syli neuf ans après son départ, a su insuffler une nouvelle dynamique à une équipe qui avait jusque-là déçu.
Michel Dussuyer, loin de se positionner comme un sauveur, a réussi à redonner espoir en remportant avec autorité la double confrontation contre une équipe d’Éthiopie désorganisée. Grâce à un effectif solide, dont l’une des stars mondiales actuelles, Serhou Guirassy, la Guinée s’est imposée avec un score cumulé de 7-1. Guirassy, auteur de cinq buts, dont un triplé et un doublé, a confirmé son statut de joueur clé, effaçant une période sous Kaba Diawara où il peinait à s’imposer.
Avec ces six points, la Guinée se retrouve désormais en deuxième position du groupe H, derrière une RDC déjà qualifiée. Les observateurs saluent d’ores et déjà le travail de Michel Dussuyer, notamment sa gestion intelligente de Serhou Guirassy. Grâce à une animation offensive efficace, le technicien a su tirer le meilleur de son attaquant vedette. En 45 minutes lors du match aller, Guirassy a inscrit un triplé, avant d’ajouter un doublé lors du retour.
Dussuyer, fidèle à l’adage « on ne change pas une équipe qui gagne », n’a effectué qu’un seul changement entre les deux rencontres, avec l’entrée d’Antoine Conté à la place d’Ibrahima Sory Conté. Ce choix a permis de maintenir la cohésion d’un groupe en pleine confiance. Par ailleurs, le coach a su se passer de certains cadres en difficulté, tels que Moriba Kourouma, Ibrahima Koné et Amadou Diawara, sans que leur absence ne pèse sur le rendement de l’équipe.
La Guinée affrontera lors des prochaines journées la RDC et la Tanzanie, deux matchs décisifs pour valider sa qualification. Conscient des défis à venir, Michel Dussuyer a rappelé en conférence de presse qu’il ne fallait pas relâcher la vigilance. Le Syli n’est pas encore qualifié, et le plus dur reste à venir.