D’un commun accord, Ibrahima Sory Sankhon et l’AS Kaloum ont décidé de mettre un terme à leur collaboration. Lors de son intervention ce jeudi 20 février 2025 dans l’émission Club des Observateurs sur AfricasportTV, Abdoul Karim Bah est revenu sur le véritable quiproquo entre les deux parties.
Partira, partira pas. Enfin parti ! Voilà à quoi ressemblait le dossier de l’international guinéen depuis son arrivée chez les sous-marins jaunes. Sans surprise, l’annonce de la fin de la collaboration a été rendue officielle dans la matinée de ce jeudi.
Le proche du joueur s’est exprimé dans l’émission Club des Observateurs de ce jour : « On avait échangé avec le président en personne, l’engagement c’était un possible retour pour un contrat de six mois, c’est-à-dire un contrat de 3 000 euros comme salaire mensuel et plus une prime à la signature de 5 000 euros. Il n’a reçu que 3 000. Aujourd’hui, le joueur réclame les 5 mois d’arriérés et la prime à la signature. C’est ce qui avait été dit si le joueur était là. Mais depuis lors, à chaque fois qu’on demande, ils nous disent « demain, demain ». La dernière fois, le président nous a dit qu’après les éliminatoires (Guinée- RDC ; Tanzanie- Guinée), nous allions être en possession de notre argent, mais ils ont encore traîné. Pour un premier nous avons décidé de suspendre les entraînements, parce que tout le déplacement du joueur venait de nous. Deux jours après, l’entraîneur nous a envoyé un message me confirmant qu’il avait discuté avec le président, qu’ils ont trouvé un accord commun pour libérer le joueur et que, à partir de maintenant, le joueur pouvait partir là où il voulait », a-t-il expliqué. Avant de renchérir : « Mais avant, je voulais que le joueur signe un papier, parce que ce que nous avons dit a été dit verbalement et, puisque nous avons appris que le président voulait que le joueur joue toute la saison, j’ai insisté pour qu’il ait un contrat. Déjà, il s’était sacrifié, cinq mois sans rien, et son retour en Guinée, l’AS Kaloum ne pouvait lui donner ce qu’il n’a pas eu et le club devait assurer le minimum. »
Pour l’heure, le joueur tente de trouver un point de chute et, selon son proche, deux clubs algériens sont intéressés par le profil du joueur.
Alkaly BAYO