Afrobasket : la Guinée dans une situation inquiétante !

À quelques jours du coup d’envoi des compétitions majeures du basket-ball africain – à Abidjan pour les dames et à Luanda pour les hommes – la Guinée affiche un retard alarmant dans ses préparatifs. Une situation qui fait planer de sérieuses incertitudes sur les ambitions nationales.

Le pays du président Mamadi Doumbouya « traîne les pieds dans la boue » alors que la FIBA Women’s Afrobasket est attendue du 25 juillet au 3 août à Abidjan. À ce jour, aucun dispositif structuré n’est en place pour préparer les équipes nationales. Une réalité préoccupante pour la nouvelle équipe dirigeante de la Fédération guinéenne de basket-ball, mais aussi pour les athlètes concernés.

Contrairement à la majorité des sélections engagées, aucune préparation concrète n’est entamée, ni chez les dames, ni chez les hommes. Tandis que plusieurs nations affinent leurs automatismes en stage à l’étranger – à l’image du Cameroun, de la Côte d’Ivoire ou du Sénégal déjà en deuxième phase de regroupement, notamment en Turquie – la Guinée n’a toujours pas lancé de camp d’entraînement digne de ce nom.

Selon plusieurs sources concordantes, le département concerné n’aurait prévu qu’un maigre stage de dix jours sur le plan local. Bien en deçà des standards exigés pour briller à ce niveau de compétition.

Pourtant, un programme structuré avait été soumis par le General Manager. Il prévoyait un premier regroupement à Conakry dès le 28 juin, suivi d’un stage final à Abidjan à partir du 13 juillet. Mais faute de moyens libérés à temps, ce plan est resté lettre morte.

Ce manque d’anticipation fait peser une menace directe sur les performances des équipes nationales. Pire encore, il entache l’image du sport guinéen sur le continent.

Dans ce contexte, une réaction urgente des autorités s’impose. Il ne s’agit pas seulement de répondre aux attentes des joueuses et joueurs, mais aussi de préserver les ambitions légitimes de la Guinée dans les compétitions africaines.

Le basket guinéen a besoin de soutien, de décisions responsables et d’un accompagnement à la hauteur de son potentiel. Sans cela, le pays risque de subir une préparation bâclée et de compromettre ses chances lors de ces grandes fêtes du sport africain.