L’opération d’assainissement semble entamer à la fédération guinéenne de football. Lundi dernier, le président de l’instance locale, Antonio Souaré a annoncé la dissolution de toute l’administration et les commissions de la feguifoot, qui devront être récompensées bientôt.
C’était dans la foulée du limogeage du sélectionneur Belge, Paul Put à la tête du syli national et son staff, après une CAN 2019 décevante pour la Guinée, éliminée en huitième de finale au terme d’une défaite humiliante face à l’Algérie (3-0).
Face à un parterre de journalistes et d’autres personnes, le 15 juillet lors d’un point de presse au siège de la feguifoot, sis à Conakry, Antonio Souaré a décidé de rompre le silence pour se montrer très amer face aux critiques et des propos injurieux dont-il a fait l’objet de la part des internautes « supporters » depuis l’élimination du syli A à la CAN 2019 et la disqualification de l’équipe cadette au mondial de la catégorie prévu au Brésil en fin d’année.
Pour lui, même au sein de l’instance qu’il préside, il y’a des hommes qui se cachent pour lui faire porter des coups violents.
Décryptage !
« Il y’a des gens tapis dans l’ombre à la fédération [guinéenne de football]. Ils n’accepteront jamais [que les choses bougent] qui croient qu’ils font du mal à Antonio Souaré. J’ai mon académie, j’ai mon terrain. J’ai rénové le stade de Nongo, 54 milliards. Allez voir, c’est pas caché. Ensuite, j’ai une télévision de sports, une radio de sports [groupe Cismédias]. Celui qui veut me critiquer ou m’insulter qu’il ait aussi l’amabilité de dire voilà moi aussi j’ai déposé ça dans le sport. C’est ça la vérité. Trop c’est trop. Désormais je ne reculerais devant personne. »
Vidéo prise sur la page Facebook de notre confrère Moussacfa Camara