Lors d’une cérémonie de remise de trophée d’un tournoi de football à la base, organisée il y a quelques mois et à laquelle il était invité, le président de la Fédération guinéenne de football a profité de l’occasion pour, dit-on, rappeler certains faits. Il a également évoqué le processus nécessaire pour atteindre des résultats significatifs au sommet du football guinéen.
Selon Bouba Sampil, lorsqu’il a pris la présidence de l’Association sportive de Kaloum, club de Ligue 1 guinéenne, le stade de la Mission, où l’ASK reçoit ses matches à domicile, ne répondait pas aux normes d’un site de compétition. L’actuel patron du football guinéen affirme y avoir investi plusieurs millions de dollars pour transformer son image.
Bouba Sampil se réjouit aujourd’hui d’être imité par d’autres mécènes, comme Antonio Souaré, président du conseil d’administration du Horoya AC et propriétaire du centre sportif et de loisirs de Yorokoguia, ainsi que Kerfalla Camara alias KPC, président du Hafia FC et fondateur du centre sportif et de l’Académie KPC à Khorira.
« J’ai mis 6 millions de dollars pour construire le stade de la Mission. Je suis très heureux qu’Antonio et KPC fassent de même après moi », a-t-il déclaré.
Concernant le développement du football en Guinée, Bouba Sampil met en avant l’importance du travail à la base pour obtenir des résultats probants à l’échelle internationale.
« Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de développement. C’est difficile, il faut que les gens comprennent. Tous les pays qui ont gagné la CAN ou participé à la Coupe du monde sont passés par un travail de fond. Nous, on veut le résultat par une baguette magique. C’est difficile », a-t-il conclu.