La Fédération guinéenne de Sambo est en plein préparatifs pour accueillir la 19ᵉ édition du Championnat d’Afrique de Sambo. Ce mercredi, ses membres ont rencontré les cadres de la direction nationale des sports et activités physiques du ministère de la jeunesse et des sports pour finaliser les différents aspects organisationnels de cet événement inédit.
C’est avec optimisme que le président de la Fédération guinéenne de Sambo, Amadou Sadiga Bah, a conclu cette réunion. Il s’est exprimé avec enthousiasme : « C’était un sentiment de satisfaction. Malgré un calendrier très chargé, ils nous ont reçus, et tout s’est bien passé. Nous discutons de l’organisation des Championnats d’Afrique seniors, une première historique depuis l’indépendance de notre pays. Cela exige une coordination constante et des échanges fréquents. Pour l’instant, tout avance dans de bonnes conditions. La collaboration est excellente avec notre ministère de tutelle. Le Sambo est un véritable motif de fierté pour la Guinée depuis longtemps. Quant au budget, il est en cours de traitement et devrait être débloqué prochainement. »
Du côté du ministère de la Jeunesse et des Sports, l’accent a été mis sur les aspects cruciaux de cet événement continental. Mamadou Aliou Sory Barry, directeur national adjoint des sports, a détaillé : « La Fédération guinéenne de Sambo s’apprête à organiser un Championnat d’Afrique senior, une catégorie phare. Comme c’est une première pour la Guinée, nous avons discuté des paramètres clés pour assurer une organisation réussie. Les questions de sécurité, de logistique, d’hébergement et de santé ont été passées en revue. Même si nos infrastructures ne sont pas de dernière génération, nous comptons sur notre hospitalité pour laisser une impression positive aux délégations. »
L’aspect médical, fondamental dans une discipline de combat, a également fait l’objet d’une attention particulière. Simon Pierre, spécialiste en chirurgie et biologie du sport, a rassuré : « Nous sommes en collaboration avec le CHU de Donka et d’autres services d’urgence pour anticiper tout risque éventuel. Les tests médicaux, tels que le contrôle du poids et de l’acuité visuelle, sont déjà planifiés. Des dispositions strictes seront appliquées pour garantir des conditions optimales. Dans un sport comme le Sambo, les blessures ou accidents sont possibles, mais nous sommes prêts à intervenir rapidement. »
Du 23 au 27 mai 2025, la Guinée sera sous les projecteurs pour cette première édition africaine organisée sur son sol. Un défi de taille, mais aussi une opportunité unique de montrer le dynamisme du sport guinéen.
Alkaly BAYO