Le stade Malien de Bamako qui accueillait le Horoya AC de Conakry samedi au stade Modibo Keita a réussi à partager les points, après être revenu au score grâce à Moussa Koné à la 88e minute pour le nul ouvert (1-1). C’est dans le cadre du tour préliminaire de la manche aller de la Ligue des champions caf pour la nouvelle saison 2019-2020.
Au terme de cette parité parfaite qui laisse la manche retour décider le sort de chacune des deux équipes pour aller au second tour, dans le week-end du 24 août prochain à Conakry, les deux techniciens se sont exprimés sur la prestation de leurs poulains.
Didier Gomes DAROSA qui avait l’occasion de remporter cette manche aller, après l’ouverture du score par Godfred ASSANTÉ à la 48e minute pour le HAC qui s’est fait rejoindre, nourrit des regrets à cet effet. Le technicien Français estime cependant que son équipe a montré des valeurs respectables.
Didier GOMES Da Rosa, entraineur du Horoya AC
« Des regrets parce qu’on tient le 1 – 0 plutôt consistant. On commet une petite erreur sur le but qu’on concède. Globalement on est sur le bon chemin…Les joueurs ont montré beaucoup de vertus morales, mentales, beaucoup de courage parce qu’il faisait très chaud. Je crois que c’est un match nul logique. Bien évidemment on aurait espéré conserver cette longueur d’avance mais on savait déjà que la qualification se jouerait chez nous à Conakry ».
De son côté, Djibril Dramé, entraîneur du stade malien qui se sent heureux pour avoir décroché ce nul réconfortant devant une équipe dont le championnat occupe le sixième rang au niveau de l’indice Caf, évoque le vécu de l’adversaire. Néanmoins, il estime jouer quelque chose à Conakry lors de la manche retour puisque dit-on, rien est encore perdu.
Djibril DRAME, coach du Stade malien
« Il faut avoir le courage de le dire, ça été un match très dur. On est tombé sur un adversaire qui a beaucoup d’expérience et l’expérience a prévalu. Ils ont essayé de chambouler le jeu, ils ne se sont pas précipités. Ils disent s’ils ont un match nul c’est bon à prendre. Et, contre toute attente, en deuxième mi-temps, suite à une situation standard ils ont scoré. Ce qui a changé la physionomie du jeu, ils étaient obligés d’aller se cantonner dans leur propre moitié du terrain pour essayer de procéder par des contres. C’était à nous de prendre le jeu en compte et de pouvoir les déjouer. On a tenté mais on avait besoin d’un meneur qui pouvait prendre le ballon pour essayer de ravitailler la ligne d’attaque. Les gens sur lesquels on a misé, vraiment ils n’ont pas pu le faire ça se comprend, certes, y’a un problème de compétitivité, y’a un problème de qualité aussi…L’importance c’était de revenir pour que ça soit 1-1. Le match retour, je vois déjà le scénario. Pour tout homme avertit, dans cette situation, l’adversaire dit si on veut se qualifier, c’est à nous de prendre le jeu en compte…Alors nous sommes condamnés à prendre le jeu en compte et de faire en sorte qu’on marque et ne pas encaisser. Je pense que ce n’est pas impossible, dès le coup d’envoi, si on cherche, on peut avoir quand même quelque chose. »
Les deux propos sont recueillis par nos confrères de Cismédias.