Ben Youssouf Camara, ancien défenseur central et capitaine du Horoya AC, qui s’était expatrié au Maroc, a décidé de mettre fin à son séjour au royaume Chérifien pour revenir au pays natal servir le championnat local. De retour en terre guinéenne, il est signé par le Hafia FC, club présidé par le richissime homme d’affaires – Kerfalla Camara alias KPC pour un contrat de deux ans.
En effet, dans une interview accordée à la cellule de communication du club, publiée via la page Facebook « Hafia FC » ce Mardi, 17 septembre 2019, l’ancien capitaine du champion de Guinée en titre, durant cinq ans, Horoya AC, Ben Youssouf Camara explique le motif de son choix de porter les vert et blanc qui sont les couleurs de ce club de Dixinn, sa nouvelle équipe.
« C’est surtout grâce à mon agent qui a su me convaincre. Parce que j’avais des offres sous la main notamment en France en CFA. Mais vu le projet du Hafia FC je me suis dit pourquoi ne pas revenir parce que je vois que le club a beaucoup d’ambitions surtout pour le développement du football en Guinée. Et vu mon expérience je me suis dit que je peux revenir en Guinée apporter mon expérience au Hafia FC. […] vu que j’ai passé dix ans au Horoya [avant d’aller au Maroc], je n’ai joué dans un aucun club en Guinée à part mes débuts au Baraka FC. Où j’ai joué une saison. Au Horoya j’ai fait dix saisons dont cinq en tant que capitaine. Je connais très bien ce club du plus petit au plus grand. J’ai un respect fou pour ce club qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Mais le football ça va comme ça. Tantôt on est là tantôt on est ailleurs ».
En plus, Ben Youssouf Camara, la nouvelle recrue du club surnommé « BABATA », Hafia FC, a révélé dimanche dernier dans une émission sportive à laquelle notre reporter Hamidou BANGOURA KIBOLA faisait partie, que le Hafia lui a proposé financièrement ce que le Horoya ne lui a jamais proposé en terme de rémunération mensuelle dont il n’a cependant pas déclaré le montant. Voilà une raison de plus qui explique à ciel ouvert le choix de Ben concernant le Hafia en lieu et place du Horoya AC, où il a pourtant dix ans de services antérieurement rendus.