Lors d’une rencontre avec les membres statutaires tenue ce vendredi 18 au centre technique de Nongo, le Secrétaire Général de la Fédération Guinéenne de Football s’est exprimé sur son rôle dans la révocation provisoire de Bouba Sampil, survenue il y a plus d’une semaine.
Une pierre, deux coups. C’est l’approche choisie par Ibrahima Blasco Barry pour à la fois s’expliquer et se défendre face aux récentes polémiques au sein de la Feguifoot. Selon le Secrétaire Général : « À l’occasion de cette réunion importantissime, je me dois de fournir quelques bribes d’informations, notamment sur les commentaires autour de l’application de cet article 40, qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Je dois simplement vous dire que, personnellement, je me sens heureux d’avoir respecté les textes de la fédération. Lorsque, pour la première fois, je me suis entendu avec le président à Kampala (Ndlr : Ouganda), il a été statué que c’est le président qui convoque la réunion du comité exécutif et qu’il est assisté par le Secrétaire Général pour l’ordre du jour de la réunion », a-t-il précisé.
Blasco a ensuite réagi aux accusations portées contre lui : « Beaucoup de choses ont été dites. On a dit que j’ai trahi untel. Le président Sory, qui est ici présent, le jour où il s’éloignera des textes, même au nom de notre amitié, je ne le suivrai pas. (…) Ce jour-là, j’étais à la croisée des chemins. Il fallait choisir entre le cœur et la raison. Le cœur, c’est mon ami (Ndlr : Bouba Sampil) de 30 ans, mais la raison, c’est ma responsabilité au sein de l’association nationale », a-t-il confié.
Concernant la tenue de la réunion qui a conduit à la révocation provisoire de Bouba Sampil, Blasco a expliqué : « (…) Lorsque la réunion a été proposée, je l’ai annoncée sur la plateforme comme cela se fait habituellement. (…) Vous savez, l’article 36.8 stipule, je crois, que lorsque l’ordre du jour est décliné, tous les membres peuvent introduire un point, et cela doit être fait dans un délai de 60 heures avant l’heure prévue pour la réunion. Après avoir vérifié, j’ai informé le comité exécutif, et plus précisément celui qui a introduit la motion de révocation, que la requête n’était pas conforme. Tous ont contesté, car les délais locaux en matière de procédure sont plus importants que le fond. C’est ainsi que la réunion a été reportée au mardi. Aussitôt, le vice-président a instruit d’inclure cette motion de révocation. (…) », a-t-il soutenu.
En conclusion, il a détaillé la suite de la procédure : « (…) Après le décompte du vote sur la motion de révocation, j’ai aussitôt rédigé un courrier que j’ai envoyé à la FIFA, à la CAF, à la division des associations membres basée à Paris, ainsi qu’aux départements juridiques de la FIFA et de la CAF, avec le procès-verbal qui retranscrit les faits s’étant déroulés en salle. » Il a enfin indiqué que l’ordre du jour de la prochaine assemblée, prévue pour le 8 mai 2025, sera transmis aux membres statutaires dans un délai de dix jours.
Compte rendu, Alkaly BAYO