Les athlètes guinéens quittent les Jeux Olympiques de Paris 2024 sans la moindre récompense, aucune médaille à leur actif.
Le président du Comité national olympique et sportif guinéen, Elhadj Ben Daouda Nansoko, a commenté ce manque de performance. Selon lui, la fabrication d’un champion nécessite des investissements conséquents, ce qui semble faire défaut en Guinée.
« Les JO ne sont pas une compétition d’amateurs ! Pour façonner un champion, il faut beaucoup d’investissement. C’est le cas de la Côte d’Ivoire avec Marie-Josée Ta Lou-Smith, qui est arrivée à ce niveau grâce à l’investissement fait sur elle », indique-t-il dans des propos rapportés par #Parismedias2024.
Néanmoins, le président du CNOSG estime qu’en dépit de l’absence de médailles, la Guinée n’a pas été ridicule. Il souligne que certains athlètes guinéens ont réussi à passer des tours préliminaires avant d’être éliminés en phase finale.
« Après, et malgré notre bilan, je trouve que nous n’avons pas été ridicules. En judo, nos deux athlètes, Mariana Esteves et Marie Branser, ont franchi un tour avant d’être éliminées au second tour. Notre archère Fatoumata Sylla, détentrice du record continental, a réussi son tour de classement avec 619 points. Ensuite, elle est parvenue à battre (6-2) une adversaire bien classée mondialement », ajoute-t-il chez nos confrères.
Il est à noter que la Guinée participait cette année à Paris pour la 13e fois de son histoire aux Jeux Olympiques. Engagée dans cinq disciplines (football, judo, natation, tir à l’arc et athlétisme), avec une délégation de 144 membres et un budget de 100 milliards, les athlètes guinéens rentrent au pays les mains vides, sans médaille.