Le stade général Lansana Conté de Nongo doit être dans le portefeuille de l’Etat. Ces propos sont du journaliste Amadou Dioulde Diallo, selon qui le PDG du groupe SAM GBM n’avait pas écouté les conseils de l’ancien premier ministre Kassory Fofana dans le cadre de la signature de la convention avec l’État guinéen.
Selon toujours le journaliste sportif à la retraite, Amadou Diouldé Diallo, le PM d’alors de la Guinée avait dit à Antonio Souaré de ne pas aller dans ce contrat d’exploitation du stade général Lansana Conté qui est aujourd’hui considéré comme un éternel chantier. Il insiste sur le fait que cet édifice doit revenir dans le portefeuille de l’État pour la finition rapide des travaux afin que le GLC soit homologué.
« Le stade de Nongo, il faut le ramener dans le portefeuille de l’Etat. Parce qu’il n’y a nulle part au monde où un stade est géré par un privé. Il y a 72 points aujourd’hui critiques y compris la pelouse [selon le dernier rapport d’une mission de la CAF en Guinée]. Les gens ont menti. Le premier ministre Kassory avait alerté Antonio en disant en tant qu’économiste, je te conseille de ne pas aller au contrat avec l’Etat pour le stade (…). Donc il faut ramener ce stade dans le portefeuille de l’Etat pour que le gouvernement puisse faire des grands investissements afin de pouvoir homologué le stade de Nongo », a-t-il dit ce mardi 14 février 2023 lors de son passage dans l’émission « Les grandes gueules » sur Hadafo médias.
Selon nos informations, la société SAM GBM dont Antonio Souaré est le PDG, a signé une convention d’exploitation du stade Général Lansana Conté pour 30 ans. Mais à date, le gouvernement guinéen sous l’ère CNRD, à travers le ministère des sports, s’emploierait à la révision de cette convention qui lie les deux parties. D’autres sources soutiennent même que le contrat pourrait être annulé.
Il sied de signaler que le stade GLC n’est pas approuvé pour les prochaines journées des éliminatoires de la CAN 2023. Il ne pourra pas abriter les matches officiels de la CAF et de la FIFA.
Kaba kouyate.