À la sortie de ce qu’il qualifie de « causerie » et non de réunion, Bouba Sampil s’est adressé aux journalistes présents au siège de la Fédération guinéenne de football à 20 heures. Selon ses propos, cette rencontre, appelée à tort « réunion » par certains, n’avait aucune légitimité. « La réunion avait été annulée suite à un courrier du ministre de la Jeunesse et des Sports », a-t-il affirmé, précisant qu’il s’agissait simplement d’une discussion informelle, qui s’est néanmoins prolongée de 15 heures à 20 heures.
Bouba Sampil s’explique : « La réunion, d’abord, est irrégulière. C’est une réunion annulée. Elle aurait dû être reconvoquée de manière légale (…). Pour moi, c’était une causerie. On a passé le temps à discuter. Une réunion qui n’est pas convoquée légalement ne peut pas se tenir. La FIFA m’avait demandé de chercher un compromis, de ramener tout le monde, mais comme cela ne fonctionne pas, je vous laisse dans votre réunion, qui est complètement illégale, et on verra la suite. Tout ce qui en sort n’a aucune valeur, car ce n’est pas une réunion régulière », a-t-il martelé.
Interrogé par un confrère sur l’éventuelle signature d’un procès-verbal du comité exécutif, Bouba Sampil a catégoriquement démenti : « Procès-verbal ? Non. Quand une réunion est annulée, même la présence du secrétaire général n’a plus de valeur légale. Il n’y avait pas d’ordre du jour. Pour moi, c’était juste une manière de rassembler tout le monde. On a discuté, certains m’ont reproché des choses, je les ai calmés. Finalement, je leur ai dit que je vous laisse continuer votre causerie. Pour moi, ce n’était pas une réunion. »
Sur la question de son éventuelle révocation, Bouba Sampil a assuré que ce sujet n’a pas été abordé.
« La révocation ? Ça n’a pas été discuté. Moi, toute décision qui n’est pas légale, je ne peux pas y prendre part », a-t-il insisté.
Il reste à savoir ce que diront les autres membres du comité exécutif à leur sortie. Une communication de leur part pourrait éclairer davantage sur cette soirée controversée.