L’ancien président de la fédération ivoirienne de football Jacques Anouma a réagi à la suspension de 5 ans infligée à Ahmad Ahmad alors président de la CAF. L’un des candidats à la succession du malgache reconnaît que ça devient un peu de trop pour le football.
Après Sepp Blatter à la tête de la Fifa, Michel Platini à la tête de l’UEFA et aujourd’hui Ahmad Ahmad à la tête de la CAF, tous ces cadres du football sont épinglés pour cause de corruption et de mal gouvernance durant ces dernières années.
« Tout le monde parle de football, et les autres ? (rires) Le monde du football n’est pas pourri. Dans le monde du football, il y a des gens bien, on trouve de tout comme dans toute corporation ou dans toute institution. Ce n’est pas plus pourri qu’ailleurs », a indiqué M. Anouma dans une interview accordée à Rfi.
Pour lui, les prochaines élections à la CAF permettront de corriger tout cela.
Quelle est la différence entre Jacques Anouma et les autres candidats, notamment le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya, l’ivoirien répond :
« J’ai pour moi une longue expérience de la vie associative, je suis passé en COP [Commission d’organisation des compétitions], je suis passé à la fédération ivoirienne, je suis passé au comité exécutif de la CAF et de la Fifa. J’ai une longue expérience du football. Aujourd’hui encore, je suis président d’un club. J’ai une vision claire de ce que je veux pour le football africain », a-t-il soutenu.
L’assemblée générale de la CAF est prévue au mois de mars 2021.
ALSENY BALDE