Le ministère des sports de Guinée vient de réagir au sujet de la crise financière à laquelle est confrontée la Ligue guinéenne de football professionnel (LGFP) pour faire face aux subventions qu’elle accorde aux clubs (L1 et 2). Pour le directeur national des sports et des activités physiques, Lancinet Kabassan Keita, son département n’a pas été associé à l’idée de création d’une Ligue Pro en Guinée. Donc, son budget concerne la gestion des équipes nationales du pays. Non pas le financement du championnat.
«La Ligue guinéenne de Football Professionnel a été mise en place sans associé le département des sports, donc ceux qui l’ont initiée devraient bien analyser les conséquences et les avantages avant de la mettre en place. Le rôle de notre département, c’est d’accompagner les équipes nationales à travers la Fédération guinéenne de Football. Et si cette Fédération veut qu’on laisse les équipes nationales au profit du championnat, elle n’a qu’à nous dire. En tout cas le budget du ministère des sports, la Ligue Guinéenne de Football Professionnel n’est pas mentionné dedans.» s’est-il défendu sur une radio locale dimanche 08 juin 2020. Les propos de Kabassan sont transcrits par sportsechos.
Notons que la semaine dernière, le président de la Ligue guinéenne de football professionnel, Maturin BANGOURA a déclaré dans la presse qu’il pourrait démissionner de son poste. En cause, il affirme que son institution s’est endetté auprès d’une banque locale jusqu’à près de trois milliards de francs guinéens pour pouvoir remettre aux clubs (L1 et 2) leurs subventions afin que les championnats puissent se jouent. Et ce montant, selon Maturin BANGOURA, la LGFP est à date incapable de le rembourser à la banque concernée, pour faute de moyens. Il dit avoir sollicité l’aide de l’État à cet effet sans succès. Du moins pour le moment.
Signalons que la LGFP a été créée en 2015. Antonio Souaré fut son premier président. Ensuite, Kerfalla Camara alias KPC, qui a fini par démissionner, y a séjourné. À sa suite, Maturin BANGOURA occupe jusqu’à maintenant la présidence de l’institution en charge de l’organisation des championnats nationaux (L1 et 2).