C’est une infos de Goal France. C’est une marque de confiance dont Corinne Diacre saura certainement se souvenir. Au lendemain de l’élimination de l’équipe de France féminine de la Coupe du monde après une défaite contre les Etats-Unis (1-2), la sélectionneure des Bleues a été confortée à son poste par Noël Le Graët.
« J’ai mille fois confiance en elle »
Le président de la FFF l’a indiqué dans les colonnes de L’Equipe ce samedi. « C’est clair : elle sera à la tête des Bleues à la rentrée », a-t-il assuré. « Je trouve qu’elle a parfaitement bien travaillé. Elle a un groupe important, avec des jeunes qui vont arriver. On a des effectifs qui vont nous permettre de continuer à bien nous classer au niveau mondial. Corinne est quelqu’un de sérieux qui travaille bien. J’ai mille fois confiance en elle ».
Le dirigeant est également revenu sur les critiques dont la technicienne a pu faire l’objet durant cette aventure, notamment sur le plan de la communication. « Ce qui m’intéresse, c’est que sur le terrain cela se passe bien, et mieux dans l’avenir. On a besoin de revoir les matches. Il y a beaucoup de jeunes joueuses en D 1 qui vont progresser. Elle a encore de quoi faire ».
« Cette Coupe du monde va certainement donner quelques vocations supplémentaires. J’imagine que l’on aura beaucoup plus de licenciées dès le mois de septembre. Nos équipes de jeunes, au niveau national, doivent travailler. On met les moyens nécessaires. Ceci dit, tous les pays travaillent. On n’est pas les seuls à croire au football féminin », a continué le président de la Fédération.
Du côté de la principale intéressée, l’hypothèse d’un départ n’avait pas été évoquée non plus. « Je ne suis pas du genre à renoncer. Le président m’a fait confiance sur un bail assez long. La décision lui revient. J’ai du travail encore, beaucoup de choses à peaufiner. C’est un échec sportif, j’espère qu’on a gagné autre chose depuis le début de la compétition : le coeur des gens. J’espère que ça va aider notre discipline à franchir un pallier. Ce soir, nous ne sommes pas loin des États-Unis. Je suis depuis longtemps dans le circuit et je peux vous assurer que je n’ai jamais vu les États-Unis finir à cinq derrière. C’est un signe mais ce n’est pas encore suffisant ».