Chez les religieux, en islam notamment une promesse non tenue, est synonyme d’une dette impayée ! Commençons ainsi notre Libre Opinion.
En 2017, le football guinéen connaissait l’avènement d’une nouvelle équipe de gouvernance. À sa tête le richissime Mamadou Antonio Souaré, célèbre sous le nom Antonio Souaré, tout court. Dans le discours, soit le premier de l’homme promu au sommet de la FEGUIFOOT, au terme d’une élection, Antonio Souaré a promis, entre autre, la renaissance du football féminin en Guinée.
De février 2017 à Juin 2020, cela fait 3 ans 4 mois de présidence d’Antonio Souaré à la tête de la FGF. Sa fameuse promesse de renaître le football féminin guinéen est toujours rangée dans les tiroirs de son bureau fédéral à Teminetaye au centre ville de Conakry. Pas de championnats féminins moins encore une compétition officielle régulière permettant aux nounous de se mettre en jambe ! Pourtant un département fantôme qui n’existe que de nom – en charge de la gestion du football féminin a été soi-disant créé au sein de la Fédération Guinéenne de Football.
Pour flouter malheureusement la réflexion des uns et des autres, deux tournois féminins dont chacun étendu sur près de dix jours, ont été organisés par le «faux» département du football féminin de la FGF. Sur plus de 30 clubs féminins enregistrés auprès de l’association des clubs féminins de Guinée, seulement 10 ont participé au premier tournoi que le centre sportif de Yorokoguiya – appartenant à Antonio Souaré a abrité. Les organisateurs ont abandonné la vingtaine des clubs dans la nature à leur propre sort. Dommage !
L’autre tournoi, soit le second et le dernier jusqu’ici organisé sous l’ère Antonio Souaré à Labé n’aurait connu que six équipes engagées sur plus de 30 reconnues par les associés qui s’occupent du football féminin informel.
Bref, en 3 ans 4 mois de gouvernance de celui, Antonio Souaré en l’occurrence, dont l’avènement à la tête de la FEGUIFOOT a suscité de l’espoir auprès des adeptes des compétitions dans lesquelles prestent les Dames, lui et son équipe n’ont pu organiser que deux tournois informels pour les nounous. Et c’était dans quelles conditions ? À enquêter…
À la lumière de tout ce qui précède, vous comprendrez pourquoi les équipes nationales féminines guinéennes ont été limitées et contreperformantes dans les compétitions auxquelles elles ont pris part depuis l’arrivée de l’homme d’affaires devenu dirigeant fédéral en 2017. J’ai nommé Antonio Souaré !
Hamidou KIBOLA BANGOURA, journaliste sportif
Tel : 628 95 94 04