Le tribunal a condamné l’international guinéen des Chamois niortais à une peine de 12 mois de prison dont 6 avec sursis pour violences sur sa compagne et vols.
Interpellé par les policiers lors d’un entraînement sur le stade René Gaillard à Niort puis placé sous contrôle judiciaire dès le 12 juillet 2020, le joueur international guinéen des Chamois niortais, Ibrahima Conté, 24 ans, a été condamné aujourd’hui jeudi 26 novembre par le tribunal correctionnel de Niort à 12 mois de prison dont 6 mois avec sursis probatoire portant sur une durée de deux ans. Il lui est interdit d’entrer dans le domicile de son ex-compagne ainsi que de tenter d’entrer en contact avec elle. Durant ces deux ans, il est également soumis à une obligation de soins.
Le tribunal présidé par Gérald Faucou l’a reconnu coupable de violences habituelles sur celle qu’il avait rencontrée six ans plus tôt à Lorient et avec qui il vivait régulièrement depuis deux ans à Niort. La période de prévention retenue court de courant janvier 2018 jusqu’au 11 juillet 2020 à Lorient et Niort.
Il lui confisque son téléphone portable pour lire ses messages
Il a été reconnu par ce tribunal qui statuait en collégiale, de vol du portable de sa compagne sur lequel celui-ci souhaitait lire des messages pouvant mettre en doute sa fidélité.
Le footballeur international qui évolue en Ligue2 chez les Chamois niortais a avoué les faits de violences tout en tentant de les minimiser.
Son ancienne compagne a confirmé la plupart des faits de violence
Son ancienne compagne a accepté d’intervenir durant le procès et a confirmé la plupart des faits de violences mais elle n’a pas souhaité se constituer partie civile. Elle n’a donc pas pu demander de réparation de préjudices.
Me Chauvin défendait les intérêts du joueur. Elle a tenté de décrire un homme au bon cœur malgré tout. « Il gagne 12.000 € par mois, a-t-elle répondu aux magistrats qui l’interrogeait sur son salaire. Dont la moitié est versée au pays », a-t-elle alors précisé.
Des photos montrant la force des coups portés
Durant ce procès, l’évocation des scènes de violences et les photos produites devant les assesseurs montrant des hématomes, des lésions au visage, et autres coups portés sur le corps de son ancienne compagne ont ému l’ensemble des personnes présentes.
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