Depuis 24h maintenant, le monde du football guinéen ne cesse de se réjouir de l’accroissement de l’indice CAF en sa faveur. Désormais la Guinée qui avait l’habitude de présenter deux représentants en campagne africaine, va doubler le nombre dès l’exercice 2019-2020. Soit deux représentants par compétition, notamment, en Ligue des champions et en Coupe CAF. C’est simplement salutaire !
C’est une avancée significative, je dirais sans risque de me tromper, une nette progression pour le football guinéen dont le championnat malgré son manque de financement de la part de l’État, mais soutenu par des mécènes, est classé par la CAF à compter du 04 Juin 2019, sixième du continent. Ça mérite en toute évidence d’être applaudi par ceux qui savent de près ou de loin les conditions dans lesquelles se pratique le football en Guinée. Pourtant grande nation de football dans les années antérieures. Pour s’en rassurer interrogez-vous d’où vient le Hafia 77. Vous m’en direz des nouvelles.
Mais pour le présent cas qui a fait quoi pour en arriver là ?
En premier lieu, on doit, je dirais les guinéens parmi lesquels je me reconnais, tirer leur chapeau pour le Horoya AC. Ce puissant train intelligent qui tire la Guinée sur l’Afrique, il faut bien le dire ! Il faut l’admettre. L’indice du football guinéen change bien au niveau de la confédération africaine de football grâce non seulement à la régularité, mais aussi et surtout aux performances répétées du Horoya AC dans les compétitions CAF, notamment en la plus prestigieuse compétition interclub du continent, la Ligue des champions. Dans l’histoire de celle-ci, on dénombrera désormais et hautement deux quarts de finale successifs (2017-2018, 2018-2019) pour le club dont on peut qualifier dorénavant du « GRAND HOROYA ». Le qualificatif vaut tout son pesant d’or dans le présent cas pour le HAC qui fait exploser heureusement de joie plus d’un guinéen de ce bel exploit, tirant le football local vers le sommet en Afrique .
« À tout seigneur, tout honneur. » Cet adage veut dire en français facile, que chacun doit recevoir les biens et les honneurs qui correspondent à son rang, sa valeur, ses fonctions mais aussi à ses investissements. C’est une évidence notoire !
Lorsque le Horoya vole sur l’Afrique pour tirer la Guinée ou le football guinéen tout court vers la lune, son propriété Antonio Souaré met son avoir à sa disposition, sans se faire de calculs pour limiter les dépenses et sans penser s’attendre au retour sur investissements dans l’immédiat. Ce, depuis 2012, l’année à laquelle il est venu dans la famille du Horoya avec sa fameuse promesse qu’il ne cesse de mettre à l’exécution « servir le football et non pas s’en servir » en tant que président. Fonction dont il a finalement laissé occuper par un de ses héritiers, Soufiane Souaré.
Hamidou Bangoura, administrateur Général chez Africasport.info :+224 628 95 94 04
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