Prendre part à une compétition sous-entend une bonne préparation préalable des athlètes, des bonnes conditions de voyage pour ces derniers. Pour ne dire que cela !
On rend facile tout et disponible pour ceux-ci parce qu’il s’agit de la représentation du pays, de l’honneur de celui-ci face à tant d’autres. Si c’est le cas, on peut bien espérer un ou des résultats flatteurs pour le pays qui se serait inscrit dans une telle démarche respectable pour ses représentants en vue d’une compétition donnée.
Tristement chez nous, en Guinée, nos autorités en charge des sports avaient oublié ces notions basiques et ou les avaient bottées tout simplement en touche. Elles ont mis, hélas, nos athlètes aux jeux olympiques de Tokyo 2020 devant des faits accomplis ou d’un échec préparé. Connaissant tout le contour noirâtre de la participation guinéenne à ces JO, il fallait s’attendre du miracle pour voir un guinéen parvenir à un résultat positif là-bas. Le hasard ne paie pas le prix qu’on mérite. En conséquence, les 5 représentants guinéens aux jeux olympiques de Tokyo 2020 rentreront au bercail sans aucune médaille en poche du moins celle qui sera honorable pour la Guinée !
Alors que tout le monde était arrivé ou presque depuis un bon nombre de jours à Tokyo terre d’accueil des JO 2020, les athlètes guinéens et leurs accompagnateurs se promenaient en l’air international dans un long trajet fatigant auquel ne saurait se remettre aussitôt n’importe quel compétiteur pour atteindre l’objectif qu’il s’est assigné en préparation. Cela est si dommageable !
Par ailleurs même cette promenade de santé comme on le dit très souvent, n’aurait pas eu lieu, si jamais le comité olympique international (CIO) n’avait pas brandi fortement des menaces contre la Guinée. Parce qu’il avait préalablement été décidé par le gouvernement guinéen dans une déclaration rendue publique du retrait de son pays aux JO 2020 en brandissant maladroitement un argument qu’il fallait croire debout. Il s’agissait de celui lié à l’existence du coronavirus en Guinée. Comme si cette pandémie ne faisait mal que dans ce pays. Si cela tient, alors, que dire des USA ou encore du Brésil, entre autres, où la Covid-19 a endeuillé des milliers de familles et continue regrettablement sa prestation merdique ?
Il importe également de rafraîchir les mémoires courtes que malgré l’existence du coronavirus qui faisait des morts dans le pays, les guinéens avaient été soumis, il y a quelques mois antérieurs, à deux consultations électorales : celles ayant abouti à la mise mise place de la 9e législature et de la présidentielle permettant à l’actuel exécutif de s’offrir un 3e mandat.
La rédaction !