Depuis 1977, année à laquelle l’ONU a officialisé la journée internationale des droits des femmes, celle-ci est célébrée chaque 8 mars de l’année en cours. Cette année 2021, cette journée est célébrée ce lundi 08 mars 2021.
La Journée internationale des femmes (selon l’appellation officielle de l’ONU1 ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), est une occasion mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
À cette occasion, notre rédaction a bien voulu inviter dans les locaux de son siège situé à Conakry dans la commune de Matoto, près du grand marché de cette municipalité, Salématou Sylla – journaliste sportive et secrétaire générale de la section des sports de la RTG 2. Avec elle, il a été question dans l’interview qu’elle nous a accordé, de parler d’elle, des difficultés auxquelles sont confrontées les Dames journalistes passionnées du micro sportif, mais aussi et surtout son regard sur la journée du 08 mars, déclarée officiellement par l’ONU, il y a 44 ans (depuis 1977).
Décryptage – extrait
Africasport : bonjour madame. Présentez-vous à nos lecteurs.
Madame : je suis Salématou Sylla – journaliste sportive et secrétaire générale à la division sports de la RTG2. Je suis chef Rubrique Sports à Guinéenews (site internet, ndlr).
Africasport : parlez-nous de votre parcours scolaire et universitaires.
Salématou Sylla : j’ai fait l’école primaire, j’ai suivi le cursus normal – le collège, le lycée et puis l’université. Après j’ai fait aussi des formations professionnelles, notamment en journalisme. J’ai appris aussi les outils informatiques puisque nous sommes au 21ème siècle, il faut se mettre à jour.
AFRICASPORT : comment vous vous êtes retrouvés dans le milieu des sports ?
Salématou Sylla : j’avoue qu’au départ, j’aimais le sport. Je l’ai pratiqué aussi à l’école quand je faisais le collège. J’ai évolué en volleyball et puis en football. Après les tournois inter-communes où les Fatou Pélé… se sont révélées (…) J’ai évolué pas tellement au haut niveau mais quand même au niveau scolaire j’ai beaucoup évolué.
Ma venue dans le journalisme, je dirais que c’est un destin. Ce n’était pas dans mes plans. Mais il y’avait des signes précurseurs. Quand je fréquentais l’école déjà à travers des commissions dans lesquelles on me mettait, et dès fois faire la lecture des circulaires dans les salles de classes (…) Souvent j’étais chef dans des groupes d’exposés, des kermesses j’en ai beaucoup présentés (…), petit à petit je suis venue comme ça. D’abord dans l’animation, présentation des shows de la rue jusqu’à ce qu’un jour j’ai présenté seule une kermesse à l’école primaire Gbèssia. Il y’ avait une équipe de reportage de la RTG là-bas. Ça coïncidait à une crise avec la disparition de Mariame Bah (paix à son âme) qui animait Kaloum midi avec les Hawa Touré… Ceux-ci après la fin de la cérémonie m’ont proposé de venir monnayer mon talent à la RTG (…) C’est ainsi je me suis lancée et j’ai cherché une école où l’on pouvait apprendre le journalisme. Je suis tombée sur la fondation Aboubacar Camara pour la science. J’ai fait une année là-bas avec des cours théorique et pratique. La pratique je l’ai achevée au groupe de presse Sabari FM (…)
Nous vous proposons la suite de l’interview dans cette vidéo de 12 minutes, ci-dessous