Kaba Diawara a été démis de ses fonctions de sélectionneur du Syli National après l’élimination de l’équipe olympique qu’il dirigeait lors du tournoi de football des Jeux Olympiques de Paris 2024. Son départ a suscité de vifs débats au sein de l’opinion publique. Certains s’en réjouissent, tandis que d’autres estiment qu’il aurait dû rester en poste.
Lors d’un entretien avec notre rédaction, le président du Comité National Olympique et Sportif Guinéen, Elhadj Ben Daouda Nansoko, a été invité à donner son avis sur ce départ. Nansoko a exprimé son admiration pour le travail de Kaba Diawara, estimant que son limogeage est incompréhensible. Néanmoins, le président du mouvement sportif guinéen se range derrière la décision de la Fédération Guinéenne de Football.
« Limogé, un Kaba Diawara, ça ne veut rien dire. Un attaquant, il jette la balle à gauche, on dit que c’est l’entraîneur.
C’est la fédération qui a nommé Kaba Diawara, s’il le destitue. On n’a pas beaucoup de choses à leur dire, parce que déjà, ils l’ont limogé. Ce n’est pas ce qu’on va dire aujourd’hui qui va faire revenir Kaba Diawara, mais moi, je l’apprécie dans son travail. Je reconnais les difficultés auxquelles il est soumis. On parle de sport, chacun a son rôle à jouer dans le sport. L’État a son rôle à jouer. Kaba Diawara seul ne peut pas.
Quel est l’entraîneur que la Guinée n’a pas limogé dans des conditions catastrophiques ?
La plupart part même avec des dettes, ils ne sont pas payés. Je n’en fais pas une polémique. Ceux qui sont contents, c’est bon. Nous souhaitons du bonheur pour l’équipe guinéenne. Mais (…) un entraîneur, ce n’est pas le principal acteur. C’est un ensemble de facteurs qui jouent pour que l’entraîneur soit bien », a-t-il commenté.