Jusqu’ici cette information n’était pas accessible visiblement au grand public. Notre rédaction l’a eue grâce à une source qui dit s’inquiéter de l’avenir des 48 enfants qui étaient dans l’Académie de football Antonio Souaré. Elle a décidé de nous confier, sous anonymat, la situation que traverse le centre de formation du propriétaire du Horoya AC.
Selon notre source, l’Académie de football Antonio Souaré, basée dans la préfecture de Dubréka à Yorokoguiya dans le grand Conakry, aurait fermé ses portes depuis juin dernier, soit à compter des grandes vacances de l’année scolaire 2021-22. L’ouverture du centre et l’école où étudiaient les académiciens devrait être faite le 06 octobre suivant, mais jusqu’ici les portes de l’AFAS restent déverrouillées. Malheureusement, regrette-t-elle, les raisons sont inexpliquées. Et, les 48 académiciens seraient abandonnés à leur triste sort dans la nature, informe-t-elle. Ce, alors qu’il avait été demandé aux encadreurs des académiciens par la direction de l’AFAS d’appeler les parents des enfants afin de les faire venir pour l’ouverture qui n’a pas eu lieu au mois d’octobre et jusqu’ici, alors qu’on tend vers la fin de l’année scolaire en cours. Les enfants sont tout de même venus, mais ils n’ont pas été reçus même une fois au centre pour le compte de l’exercice scolaire 2022-23, ajoute notre informateur. Certains enfants sont repartis dans leurs familles, d’autres qui viennent de loin comme Nzérékoré sont chez leurs camarades de l’AFAS entre Dubréka et Conakry sans être en situation de classe, nous apprend-t-il.
La même source indique que le directeur du centre Alexandre Jurain qui toucherait un salaire de 10 mille dollars mensuels, avait démissionné en novembre 2022, en raison du fait que l’ouverture n’avait pas eu lieu et que rien ne justifiait officiellement cela. Il a eu ses arriérés de salaire suite à l’implication de son avocat depuis Paris. Un guinéen du nom de Abdoulaye Sylla dit Ablo que le directeur avait présenté à tous à AFAS comme son assistant, a également jeté l’éponge pour la même raison. Mais ce dernier et les autres travailleurs de l’AFAS continuent de réclamer désespérément leur salaire impayé sans suite heureuse, renchérit notre source.
A date, ce qui inquiète notre informateur et le motive à se confier aux médias, est l’avenir de ces 48 gamins qui d’après lui ne pourront pas rejoindre d’autres académies pour la simple raison que leurs parents avaient signé une convention avec l’académie Antonio Souaré. Celle-ci est comme si un parent décidait de donner la paternité de son enfant à quelqu’un d’autre pour X ou Y raison. Donc pour toute autre destination pour ces enfants, il faudra avoir l’autorisation au préalable de l’académie de football Antonio Souaré.
Parmi les 48 enfants de l’académie Antonio Souaré, il y a des candidats au BEPC et au baccalauréat qui ne pourront pas faire ces examens nationaux en raison du fait que l’école de leur centre de formation en football et où ils étudient également, n’a pas ouvert ses portes cette année, à en croire à notre source.
À préciser que toutes nos tentatives auprès de l’AFAS pour savoir le fond de cette situation, n’ont pas abouti.
Quel avenir pour les 48 enfants ? À quand la réouverture de l’Académie de Football Antonio Souaré ? Le futur nous en dira plus !
La rédaction