C’est une question qui est suffisamment revenue hier après le sacre de la Côte d’Ivoire. Le succès fait plaisir, il fait rêver, mais il se construit.
En l’état actuel des choses que faut-il faire pour maximiser nos chances de parvenir au succès ?
Sans minimiser les grands efforts que Kaba Diawara a déployés pour nous amener jusqu’en quarts de finale, il faut reconnaître que nos ambitions sont plus grandes que ce qu’il peut nous apporter aujourd’hui en tant que sélectionneur. Il faut lancer un projet à la hauteur de nos ambitions. Un projet autour d’un entraîneur confirmé, de grande expérience, une grosse pointure à l’image d’Hervé Renard, Hugo Broos, etc…
Probablement on va me demander et Kaba ? Et la promotion des talents locaux?
La fédération peut présenter une offre intéressante à Kaba Diawara pour le poste de Team Manager où il a toujours abattu un excellent travail, ou le poste de sélectionneur adjoint s’il l’accepte bien sûr.
Maintenant, il faut entièrement laisser toutes les sélections de catégorie inférieure à des entraîneurs locaux et leur laisser le temps de travailler. Il faut pas les remplacer après chaque CAN. On a vu 3 générations de nos cadets avec 3 entraîneurs différents (Hamidou Camara, Souleymane Camara Abedi, Maleah Camara). Il faut leur permettre de travailler dans la continuité et la durée, cela peut non seulement les préparer à être des candidats sérieux pour le Syli National A mais aussi produire des résultats avec nos jeunes. Emerse Faé qui est champion d’Afrique a entraîné les équipes réserves de Nice, Clermont Foot, et les U23 de la Côte d’Ivoire avant d’être adjoint de la sélection A.
Le projet en résumé : Un sélectionneur national qui a déjà fait ses preuves, secondé par un Guinéen ou des Guinéens, Kaba Diawara comme Team Manager, et nos équipes de catégorie inférieure entraînée que par des entraîneurs locaux à qui on laisse le temps de travailler.
Signé Abdoul Hamid Bangoura, journaliste à espacefootguinee