Elles sont au total 40 candidatures des entraîneurs déjà déposées à la Fédération congolaise de football association (FECOFA). Parmi elles, la seule qui apparaît prioritaire est de l’international belge Michel Preud’homme.
Ancien gardien de but international, le Belge fait partie des meilleurs entraîneurs de son pays sur les dix dernières années et il a notamment remporté le championnat belge en 2008 et 2016. Il coachait le Standard de Liège jusqu’à l’été dernier, mais il a depuis décidé de prendre du recul et de se concentrer sur la fonction de vice-président des Rouches qu’il occupait déjà en parallèle.
«Mon esprit veut encore être coach et aller à la guerre mais mon corps me dit que je ne tiendrai pas le coup. Je ne peux pas me permettre d’être encore coach dans le futur», assurait alors l’homme de 62 ans. Reste à savoir si la perspective de diriger une sélection nationale pour la première fois, avec les qualifications à la Coupe du monde 2022 en ligne de mire, pourront convaincre Preud’homme de sortir de sa «retraite». Ayant déjà dirigé des joueurs comme Mbokani, Luyindama, Bope et Mpoku ces dernières années, la Fecofa juge en tout cas le technicien comme l’homme idéal pour remédier à la chute des Léopards, mais son profil de «retraité» et son absence d’expérience sur le continent africain interpellent tout de même.
Par ailleurs, après son faux pas lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2021, la RD Congo veut revenir en puissance pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.
Rappelons-le, aussitôt trouver un compris, entraîneur belge succédera à l’international congolais Christian N’sengi.
Dossier à suivre…
Cedrick Sadiki Mbala