Vainqueur du TP Mazembe (2-0) à Goma, le 20 mai dernier au stade de l’unité, Dauphin Noir perd le match au bureau.
C’est sur décision de la comission ad hoc de la Fédération Congolaise de Football Association qui inflige unilatéralement d’accorder au T.P Mazembe, humilié à Goma un forfait.
Pour Dauphin Noir, ce forfait est qualifié d’imaginaire par forfait immaginaire, et c’est une injustice à ciel ouvert.
D’après la direction de communication du club Nord-Kivuciens, ladite comission reproche à l’A.S Dauphin Noir dans sa prise de décision, le non paiement de dettes, se basant sur la fameuse évocation « mazembienne. »
Pourtant, en sa qualité d’organisatrice de compétition, la comission de gestion de la Ligue Nationale de Football a récemment tranché en faveur de l’équipe de Goma. C’est bien elle (Linafoot) qui devrait en principe se plaindre, pas la formation adverse.
D’ailleurs, comment et par quelle magie Mazembe a-t-il mis la main sur cette information qui de surcroît est « secrète? »
Dans sa correspondance faut-il le rappeler, la Linafoot a clairement signifié au club de Lubumbashi que son prestigieux tombeur avait montré sa bonne volonté en payant un acompte important avant le match.
Il s’était par la suite mis d’accord avec la hiérarchie de la même Linafoot au sujet du montant restant, qu’il a religieusement soldé, dans le délai convenu.
Deuxièmement, dans ce feuilleton, le véritable ambassadeur du football de la province du Nord-Kivu n’a jamais reçu une quelconque copie ni de la part de la partie plaignante, ou de celle la comission ad hoc.
Mise par conséquent devant un fait accompli, c’est dans les reseaux sociaux que l’administration du club a appris les différentes nouvelles et la décision de la commission ad hoc, comme tout le monde. Ce qui est une entorse grave contre les textes contenus notamment dans les Règlements Généraux Sportifs (RGS).
Pour rappel, la bataille administrative est lancée entre les clubs partenaires de la Linafoot D1. Une situation qui met les milieux sportifs congolais dans l’embarra.
Cedrick Sadiki Mbala