Le Syli national de Guinée, notamment la génération actuelle, regroupe en son sein des joueurs individuellement pris qui inspirent confiance lorsqu’on les voit jouer dans leur club respectif. C’est le cas de Mady Camara avec l’Olympiakos (Grèce) où il fait partie des cadres, de Mohamed Ali Camara des Youngs Boys de Berne (Suisse), de François Kamano (Locomotiv Moscou, Russie) ou encore de Naby Keita avec Liverpool (Angleterre), même si ce dernier est souvent opérationnel en dent de scie, mais la vérité est qu’il rentre dans les plans de son entraineur Jurgen Klopp.
Cependant, force est de constater très malheureusement, les mêmes joueurs guinéens, afficher une méforme impensable lorsqu’ils arrivent en sélection nationale, alors qu’ils bénéficient tous les honneurs, des avantages, bref, les meilleurs traitements possibles ou presque pour honorer la nation à laquelle ils appartiennent. Mais hélas !
Une génération de tout… Mais en réalité qui nous déshonore tous !
La génération de Naby Keita a tout ou presqu’en sélection nationale sur le plan de traitement de la part des dirigeants du football guinéen, afin de permettre à l’équipe d’être dans un bon état d’esprit, pour offrir au pays les meilleurs résultats. Hélas, les résultats, les meilleurs, disons, tardent toujours à venir. Pourquoi ? Simplement, disons-le, parce que nos joueurs très certainement manquent de la notion de patrie, ils ne jouent pas du tout avec le cœur d’un gagneur. Ne ce-serait qu’à revoir les images des récents matches notamment : Guinée Bissau vs Guinée (1-1), Soudan vs Guinée (1-1) et Guinée vs Soudan (2-2), vous vous en rendrez compte et donnerez raison à celui qui a affirmé qu’à chaque fois que le Syli national mène un but à la 1re seconde, il faut s’attendre à l’égalisation à la dernière seconde. Dommage !
Pour ceux ne qui savent pas, rappelons que le Syli actuel est toujours logé dans des hôtels de luxe (communément appelés 5 étoiles), soit à Conakry pour les rencontres à domicile ou encore celles à l’extérieur. Naby Keita et ses coéquipiers sont toujours bien traités, cela est une réalité plausible au vu de tous.
Ce, contrairement au temps d’autres générations qui ont appartenu à ce syli et qui ont passé des moments de galère « chaude », actuellement il y a moins de cris au sein de cette équipe nationale par exemple autour des questions de primes. Tout joueur convoqué en sélection s’il répond a droit automatiquement à un magot de 2 000 dollars (selon nos infos) qu’il joue ou pas et après chaque match il y a une prime fixée en fonction du résultat obtenu par le Syli national.
À cela s’ajoute les billets d’avion (aller-retour) qui sont assurés par l’État guinéen en leur faveur de leur club pour rejoindre l’équipe nationale et de cette dernière pour leur club. Celui-ci affrète même à plusieurs occasions des vols spéciaux pour le Syli national. L’argent qui sert à cela, est tiré du contribuable guinéen. Il faut que Naby, Kamano et consort sachent qu’il y a d’autres secteurs plus important que le leur, tels que l’enseignement, la santé… mais les autorités guinéennes privent de ces derniers, pour faire face à leur domaine de football qui déshonore plus la Guinée qu’il n’honore. C’est pathétique !
L’État doit-il faire quoi de plus pour notre Syli national actuel pour s’attendre à des résultats meilleurs ? À chacun son commentaire.
Libre Opinion signée Hamidou KIBOLA BANGOURA