Les 9es jeux de la Francophonie ont pris fin dimanche dernier, 6 août 2023 à Kinshasa en République Démocratique du Congo. L’occasion a été comme d’habitude pour les pays participants de briller sur la scène sportive et culturelle.
Au terme de ce rendez-vous, si le Maroc a réussi à établir un nouveau record plutôt remarquable de 58 médailles pour lui-même en occupant la tête du classement final, la Guinée se console avec la 20e place sur 29 pays participants. Le pays du ministre de la jeunesse et sports Lansana Béa Diallo a présenté un total de 12 athlètes issus de 6 fédérations sportives nationales. Les athlètes guinéens n’ont pu seulement remporter que deux médailles. En athlétisme, dans la catégorie de saut en hauteur Fatoumata Balley a remporté l’or. En lutte traditionnelle Fatoumata Yarie Camara a aussi offert au pays la médaille d’argent.
C’est dire que 10 des 12 athlètes choisis par le ministre des sports Lansana Bea Diallo ont juste fait une simple figuration dans ce rendez-vous de la Francophonie. Ce qui étonne, c’est le fait que le ministre lui-même ait dit lors d’une émission de télé avoir évalué les performances des athlètes qu’il a choisis pour ces jeux. Il l’a clairement dit lorsqu’il justifiait la décision de mettre de côté pour ces jeux les disciplines collectives également qualifiées notamment le football et le basketball qu’il estimait budgétivore. Malheureusement pour l’ancien boxeur devenu dirigeant au sommet du sport guinéen, ses choix d’athlètes n’ont pas été honorables pour le pays. En termes de pourcentage de la participation guinéenne, il se chiffre à 0,16%. Pour se rendre à l’évidence, il suffit de diviser deux médailles par 12 athlètes. Vous nous en direz les nouvelles.
Les 5 premières places du classement général des 9es jeux de la Francophonie sont occupées par le Maroc avec 58 médailles, la Roumanie, le Cameroun, le Sénégal et le Burkina Faso.