Le ministre des sports et de la jeunesse de Guinée, Lansana Béa Diallo reste toujours optimiste en ce qui concerne l’organisation de la coupe d’Afrique des nations de football en 2025 en Guinée. Il est confiant que le pays va faire cet évènement à la date indiquée. Ce, en dépit des doutes que continuent d’émettre plusieurs observateurs sur la capacité de la Guinée à pouvoir faire cette fête continentale du ballon rond à la date susmentionnée.
« La question de la tenabilité (de la CAN 2025 en Guinée) est une priorité gouvernementale. Il a été décidé par le gouvernement et par le président de la République d’en faire une priorité. On a rencontré les autorités de la CAF qui sont venues pour voir où est-ce qu’on en était. Aujourd’hui, les entreprises ont été entièrement sélectionnées pour pouvoir effectivement construire les stades : 6 stades de compétition, 27 stades d’entraînement, des villages CAN et puis derrière, il y aura des hôtels qui vont être faits, il y aura des aéroports, des hôpitaux et des infrastructures routières qui vont évidemment aller de l’aéroport vers les sites de compétition qui vont être développés. Ça, c’est quelque chose qui est dans la priorité du gouvernement et qui a été lancé », dit-il dans des propos rapportés par le quotidien généraliste Guineematin.
Pour Lansana Béa Diallo, la Guinée ne peut pas ne pas organiser cette messe du football continental. L’ancien boxeur Belgo-guinéen est certain que la Guinée abritera la coupe d’Afrique des nations 2025.
« Ce n’est pas une question de tenabilité ou pas aujourd’hui, accompagnez-nous, dites-vous qu’on est en train de le faire, et on va le faire. On ne peut pas ne pas le faire. La Guinée ne peut pas ne pas organiser cet événement. En termes de priorités, on va développer le pays, on va créer des infrastructures, on doit créer de l’emploi. Et la CAN permet d’avoir tout ça, dans un programme commun avec une transversalité avec tous les autres départements. Donc la CAN va se faire si Dieu le veut », lit-on chez nos confrères.
À vrai dire rappelons que depuis que la CAF a décidé de confier l’organisation de cette CAN à la Guinée en 2014, le pays n’a posé même une brique à terre pour manifester sa volonté dans le cadre de la réalisation effective des infrastructures à cet effet. Précisons que les sites de compétition ont été identifiés récemment à l’intérieur du pays et à Conakry. Pas plus.