Les deux instances du football exigent la suppression du système de 8 parrainages au profit des 4 parrainages qu’elles avaient proposés.
Alors que le processus électoral semblait être enfin enclenché, tout vient de basculer. Et ceci, à la suite d’un nouveau courrier commun de la FIFA et de la CAF adressé au Comité de Normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football.
Réunis en Assemblée générale extraordinaire le 26 février 2022, les présidents de clubs affiliés à la Fédération Ivoirienne de Football ont décidé du maintien du système de 8 parrainages dans le code électoral. En prenant cette décision à une majorité écrasante, ils rejettent ainsi en bloc la proposition de 4 parrainages voulu par la FIFA et la CAF. Ce qui n’est pas du goût de l’instance mondiale et celle continentale, qui parlent d’un système de déséquilibre.
« … nous vous invitons instamment à demander à l’Assemblée Générale de la FIF de modifier cette disposition, soit en supprimant le parrainage, soit en revenant à un système de 4 parrainages sans catégorisation, limitant les risques de blocage de candidatures », peut-on lire dans le courrier en date du vendredi 4 mars 2022 et rendu public par la présidente du CN-FIF, Mariam Dao Gabala, ce mardi, 8 mars 2022, à l’occasion d’une rencontre avec les présidents de clubs.
L’injonction de la FIFA et de la CAF, à l’Assemblée Générale de la Fédération Ivoirienne de Football, pourrait faire durer la crise qui assaille le football ivoirien. Donc les élections prévues pour le 23 mars prochain doivent être vraisemblablement reportées.
En effet, dans leur courrier conjoint, les institutions de Zurich et du Caire annoncent que « la date prévue pour les élections et par conséquent la fin du mandat du Comité de Normalisation devra donc être légèrement reportée. Nous vous prions donc de bien vouloir nous faire parvenir une nouvelle feuille de route qui prendra en compte la date d’une Assemblée Générale pour la modification de la clause en question ainsi que la nouvelle date de votre Assemblée Générale élective », peut-on également lire dans le courrier joint.
Alseny Baldé