Au même moment que la Guinée entière célèbre ses 61 ans de liberté, d’indépendance ce 02 octobre 2019, le stade du 28 septembre de Conakry, l’unique infrastructure de football opérationnelle en Guinée et reconnue à l’échelle internationale, fête aussi ses 55 ans d’existence le même jour. Ce stade qui date de 1964, est aujourd’hui sans langue de bois, vieux.
La preuve est qu’il ne peut plus, ou du moins ne doit plus fournir les 25 000 places assises dont il était capable d’offrir aux amoureux du foot lorsqu’il répondait aux normes. Cela, à cause de son état de vétusté qui s’empire jour après jour. Mais par manque d’infrastructures, notamment celles sportives dans le pays, le stade du 28 septembre fait toujours objet de bricolage joliment appelé «rénovation» par les autorités, afin de pouvoir continuer à servir, abriter les matchs internationaux de la Guinée, y compris quelques-uns du championnat local et une partie des affiches de la coupe nationale.
Justement, à l’occasion de l’an 55 de ce stade du 28 septembre de Conakry, Thierno Saidou DIAKITÉ, consultant sportif guinéen, témoin de l’éclosion de cette infrastructure, éclaire la lanterne de la nouvelle génération dans une publication faite sur son compte personnel Facebook ce Mercredi, 02 octobre 2019 qui marque l’énième anniversaire de l’existence de ce temple de football.
Bonne lecture !!!
« Fruit de la coopération avec l’Union Soviétique le «vieux stade» du 28 septembre de Conakry a aujourd’hui 55 ans. En effet, c’est le 2 octobre 1964, que cette enceinte sportive a été inaugurée à la faveur d’un tournoi international, qui a regroupé la Guinée, le Dahomey, la Sierra Leone et le club Csepel de Hongrie. La finale en aller et retour de ce tournoi opposa la Guinée au champion de Hongrie, qui s’imposa sur la marque de 2 buts à 1 et 3 but à 2.
Cet anniversaire nous donne l’opportunité de poser le problème des infrastructures sportives du pays. 61 ans après notre accession à l’indépendance, nous ne disposons que de l’unique complexe du 28 septembre de Conakry. Le Grand stade de Nongo offert par la Chine d’une valeur de 50 millions de dollars US, avec une capacité de 50 mille place n’est pas encore fonctionnel pour la jeunesse sportive.
Le stade El Hadj Saïfoulaye Diallo de Labé se dégrade progressivement. Le stade de Coléah dont la rénovation avait été entamée à la faveur de la CAN des cadets en mai 99, est pratiquement abandonné, alors qu’il est situé dans un très grand espace exploitable pour la pratique multidisciplinaire.
En résumé, si la planification des infrastructures sportives élaborée lors du conseil national des sports du mois de mai 1998 avait été suivie, à l’horizon 2010, chaque capitale régionale aurait aujourd’hui son stade omnisports. Il s’agit donc de réactualiser l’élaboration de la carte nationale des infrastructures».